C’est la décision que plusieurs maires en France ont prise ces derniers jours.
Dans la magnifique ville de Collioure (66-Pyrénées Orientales), le maire a décidé une extinction partielle de l’éclairage de nuit, dans des rues qui n’ont pas besoin d’éclairage la nuit en période de confinement où certaines zones sont interdites aux promeneurs. C’est également le cas dans la belle ville d’Orsay (Essonne), à Argelès-sur-mer (66-Pyrénées Orientales), mais aussi à Veauche (Loire) ainsi que dans de nombreuses communes de Bretagne.
L’extinction a lieu en général entre 23 h et 5 h du matin. Dans certaines communes, elle commence même à 21 h.
Cette mesure poursuit plusieurs objectifs : limiter le gaspillage d’électricité et donc réaliser quelques économies, éviter la pollution lumineuse particulièrement nocive pour la faune, favoriser le respect du confinement, en évitant les rassemblements, et mieux lutter, ainsi, contre la crise sanitaire.
Bien sûr, ces mesures demandent une intervention des services techniques municipaux. Et bien sûr, tous les quartiers ne peuvent pas être concernés. Chaque commune adapte ses dispositifs d’extinction à ses différents quartiers : l’une éteint les voies de promenade, les parcs et jardins, les zones vertes d’autres les rues peu circulantes, ou les quartiers résidentiels.
L’idée faisant son chemin, certaines communes ou intercommunalités, c’est le cas par exemple de la métropole d’Angers, engagent un travail avec les distributeurs d’énergie pour numériser davantage encore les services d’éclairage public et faciliter des extinctions ciblées.
Aujourd’hui, plusieurs municipalités envisagent de maintenir cette mesure au delà du confinement.
Qu’en est-il pour notre commune ?
Le groupe SainteFoyAVENIR fait des propositions à l’équipe municipale pour lancer des expérimentations d’extinction ciblée dans certains quartiers, et par exemple dans les zones proches de la ceinture verte. L’objectif est de garantir une trame noire favorable à la vie nocturne de la faune. Ces expérimentations non seulement répondront à l’impératif du confinement, mais elles généreront des économies.