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Parc du Brûlet : réponses au questionnaire du groupe inter-associatif

1 – Politique générale


Pouvez-vous nous préciser les positions de votre liste concernant la ceinture verte, propriété communale ? Quels seront vos choix, quel projet, souhaitez-vous développer ?
C’est un patrimoine qu’il faut à la fois préserver, entretenir et mieux faire connaitre à la population de Sainte-Foy-lès-Lyon et au-delà aux habitants de l’agglomération.
Ce patrimoine s’inscrit dans la continuité des espaces naturels du Grand Lyon et en liaison avec les Monts du Lyonnais.
Nous souhaitons que les espaces naturels soient régulièrement observés, en associant le service des espaces verts de la ville, les associations concernées dans les différents quartiers de la commune, ainsi que les habitants utilisateurs réguliers de ces espaces communaux.
Cette observation conjointe permettra un suivi de l’entretien et des questions et problèmes qui se posent. Elle permettra de répondre plus rapidement et de façon plus concertée et adaptée (usages qui détériorent ou vandalisent, suivi de la biodiversité, de l’état des arbres, besoins de coupes, etc.).
La ceinture verte est aussi un formidable espace de découverte (Éducation au Développement durable), un espace pédagogique (Sciences de la vie et de la Terre). Un espace de loisirs (promenade, tourisme vert), sportif (courses d’orientation déjà pratiquées) et lieux possibles d’événements et de créations artistiques, culturelles. Nous souhaitons penser la place de la ceinture verte en lien avec le patrimoine historique des Aqueducs, la requalification du lit de l’Yzeron.

Compte tenu de vos orientations concernant les espaces verts, quels moyens humains et financiers, pensez-vous nécessaire pour leur mise en œuvre tout au long du mandat ?
Il nous parait indispensable de mettre en place un Plan de gestion concerté sur l’ensemble de la ceinture verte, avec le service espaces naturel du Grand Lyon et les acteurs de la commune déjà cités dans la question 1. De ce point de vue nous souhaitons que le service espaces verts (comme l’ensemble des services municipaux) soit positionné dans une logique de projet et de mission plutôt que dans une logique administrative. Cela permettra vraiment de mettre les services municipaux en lien avec les usagers, de travailler avec les habitants des différents quartiers concernés.

Comment vous situez-vous par rapport aux actions prévues dans l’Agenda 21 concernant les espaces naturels et parcs de la commune ?Les actions prévues de l’Agenda 21 ont été très partiellement réalisées, ou mises en œuvre. La préservation foncière est réalisée. La commune a adhéré à la charte de l’arbre. Mais l’ensemble des actions touchant à l’information, la sensibilisation, à la gestion différenciée, au suivi et à la valorisation de la biodiversité n’ont jamais été conduits. Elles n’ont pas donné lieu à une concertation avec les habitants et les associations. Il s’agira de redonner une véritable place au partage des ces questions, à leur suivi et leur évaluation avec les nombreux acteurs prêts à s’investir et d’aller plus loin pour que ce patrimoine communal d’espaces naturels devienne un bien commun des Fidésiens. 

2. Parc du Brûlet 

Quelle sera votre position au regard de l’application d’une politique de concertation et de participation par rapport au groupe inter associatif ayant initié une réflexion sur le Parc ?
Cette démarche inter associative est un « modèle » qu’il faudra transposer à d’autres projets, d’autres domaines d’actions. Nous lancerons les Assises de la Démocratie Locale en début de mandat pour définir et mettre en place des structures pérennes de circulation de l’information, de participation et de concertation où les associations pourront développer leurs propositions. Nous voulons créer des rapports de travail et de confiance entre la municipalité et les acteurs, les habitants, avec des services municipaux impliqués dans cette nouvelle dynamique.

Soutiendrez-vous l’intégration du parc du Brûlet dans les liaisons communales et intercommunales (parc de Hauteurs, Confluences et rives de l’Yzeron) ?
Oui pour compléter les liaisons pédestres au sein de la commune et en lien avec Lyon, les Mts du Lyonnais. La continuité de ses liaisons demande une attention permanente pour constituer un réseau au niveau de l’agglomération. 

Comment concevez-vous la gestion et le devenir du patrimoine naturel des muriers ?
Les plus de 160 espèces de muriers présentes au Brûlet montrent que le parc abrite une richesse encore méconnue. Nous pensons indispensable de lancer un projet de Conservatoire de ces muriers en lien avec l’histoire de la Soie sur le territoire lyonnais. Ce projet nécessite des partenariats avec des biologistes, des associations naturalistes, le Grand Lyon, d’autres collectivités et l’Etat, des entreprises du textile, des musées et bien sûr la commune, les acteurs associatifs, et personnes ressources. 
Dans cette perspective la municipalité doit s’impliquer plus fortement dans la gestion suivie des mûriers.

Comment pensez-vous organiser l’entretien et la préservation de la richesse végétale du parc sur le long terme ? 
La gestion différenciée est une action de l’Agenda 21. Elle n’a pas été mise en œuvre, notamment pour le parc du Brûlet. Nous nous engageons à réellement « pratiquer un entretien adapté des espaces verts, du plus sophistiqué, au plus naturel, selons leurs caractéristiques et leurs usages » (cf. Agenda 21) après l’élaboration d’un plan de gestion construit en concertation. 

Quelle est votre position et quelles seront vos démarches en rapport avec le patrimoine des arbres remarquables du parc et la gestion des différentes zones constituant le parc (fauchage, biodiversité, etc.) ? 
Là encore il s’agit bien de faire un diagnostic partagé, et de finaliser un plan de gestion suivi des arbres remarquables, de définir les espaces dédiés à la biodiversité, aux usages éducatifs, de loisirs… etc. Ce plan permettra de déterminer les modes de préservation, d’entretien. Il devra intégrer la valorisation des arbres, des différents espaces par une signalétique, des parcours de découverte, des documents d’information, etc.

Seriez-vous prêts à solliciter une aide professionnelle (service d’urbanisme) en complément de la démarche associative et municipale, concernant un plan de gestion du parc ?
Bien sûr, nous pensons même qu’il est possible de faire appel à d’autres professionnels (naturalistes, artistes, paysagiste) qui apporteraient d’autres regards, d’autres approches qui enrichiraient le plan de gestion.

Le patrimoine archéologique du canal enterré de l’Aqueduc est intégré au Parc. Comment envisagez-vous la mise en valeur et la préservation de ce patrimoine historique ?
Nous portons un projet de réhabilitation et de valorisation des Aqueducs sur la commune. Cela nécessite de construire des partenariats de projet et financier État, Région, intercommunalité, mécénat) pour ce patrimoine historique inestimable. Le canal enterré sera intégré dans ce projet global et pourra faire partie des parcours de découverte éducatifs, touristiques de la commune.

Comment pensez-vous prendre en compte les usages dans le parc : accès pour personnes handicapées, utilisation pour des activités éducatives et sportives dans le parc en lien avec la mise en place des rythmes scolaires, gestion de la promenade des chiens, équipements nécessaires aux différents publics ? 
Les aménagements dans le parc doivent donner lieu à une concertation qui permettra de partager et réguler les divers usages. Par exemple résoudre les contradictions entre les promenades canines et la fréquentation des pelouses par des classes, des familles. Elle permettra également de faire un état des usages et des besoins (espaces de jeux ou pas, aménagement pour personnes handicapées, point d’eau, espace couvert…)

Le parc doit rester un espace naturel et un espace utile, mieux connu, respecté et entretenu. Ce sont ces différents aspects qui devront être pris en compte pour envisager les aménagements.

La Liste SainteFoyÀVENIR